29.9 L'enfer urbain
29 septembre 2018, Leh - New Delhi
Les rues foisonnent d'activité. Il y a des voitures, des tuk-tuk, des rickshaws, des zébus attelés, et de gens, des gens et encore des gens.
Ca se croise dans tous les sens, il n'y a pas un mètre carré pour souffler. Le marché est organisé en quartiers. Nous avons parcouru celui des vêtements et des livres, et toute cette agitation m'a laissé bouche bée.
Nous avons aussi visité un temple et il faut enlever ses chaussures et ses chaussettes pour y entrer. Le problème, c'est que j'avais de l'argent planqué dans les chaussettes ;-)
Même en Amérique du Sud, je n'avais jamais assisté à un tel foisonnement, une telle promiscuité, un tel enchevêtrement de véhicules, d'animaux et d'êtres humains. Tout est mélangé, concentré, bouillonnant... Les mots me manquent pour décrire ce magma urbain. C'est une jungle urbaine au vrai sens du terme.
Nous avons trouvé un restaurant dans le quartier des livres et ensuite, nous avons pris le métro jusqu'à la gare.
Notre hôtel est situé à proximité de la gare, de l'autre côté de l'arrivée du métro, mais nous n'avons pas réussi à la traverser. Nous avons donc pris un autre tuk-tuk pour retrouver nos pénates.
Et apparemment, le wi-fi fonctionne!
L'enfer urbain a de quoi surprendre le petit paysan jurassien que je suis. Je ne suis pas habitué à voir de telles scènes et une telle concentration de vies et d'activité. Voici une sélection de photos prises par Giuseppe.
Nous nous
levons assez tôt pour préparer nos bagages. Le vol pour Delhi est à 11h55 et
Paul doit venir nous prendre à l’hôtel à 10 h. Après le déjeuner, direction le
marché pour acheter quelques babioles de souvenirs. Bien sûr, la connexion pour
payer avec la carte ne fonctionne pas et nous nous mettons en retard en allant
chercher de l’argent au bancomat. Heureusement que j’ai pu retirer du cash car
Giuseppe n’y parvient pas.
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Bye-bye Leh, une ville bien calme comparée à la bouillonnante Delhi. |
Paul est à
l’heure et il nous emmène à l’aéroport. Il réceptionne un client en même temps
et nous lui faisons nos adieux.
Les
formalités ne sont pas trop compliquées et tout se passe bien. Le vol a un peu
de retard et au moment d’embarquer, un type me dit qu’il me manque le sceau de
la sécurité. Petit moment de stress : je suis un policier au pas de
course, il m’appose le précieux sésame et je peux monter dans le bus qui nous
emmène jusqu’à l’avion. Le bus est plein à craquer et le chauffeur roule comme
un sauvage. Difficile de se tenir avec mon sac entre les jambes et une main
pour s’accrocher qui se dispute la prise avec mon passeport et la carte d’embarquement.
Les monts himalayens enneigés. |
Nous
survolons une zone montagneuse très belle et enneigée. A notre arrivée à Delhi,
j’ai de mauvais souvenirs qui remontent à la surface et je déteste cet
aéroport. Surtout en voyant le prix d’un café à 200 roupies, soit plus cher que
chez nous.
J’essaie de
commander un sandwich et le serveur ne comprend rien ou plutôt ne veut rien
comprendre et tout cela me met momentanément de très mauvaise humeur. Pas de
wifi disponible. Par contre les données mobiles fonctionnent et nous réservons
un hôtel dans le centre de Delhi, à côté de la gare.
Giuseppe
prend un taxi prépayé pour nous éviter toute mauvaise surprise. Le chauffeur n’est
pas excessivement sympa et il conduit par à-coups dans une circulation toujours
aussi hallucinante.
Après une
heure dont la moitié dans les bouchons, nous arrivons à l’hôtel et prenons
possession de la chambre réservée. Pour ce prix-là, pas de fenêtre, pas de
wifi, mais bon, on va pas se plaindre. Il y a assez de miséreux qui traînent
dans les rues.
Puis nous prenons un tuk-tuk pour nous rendre dans le vieux Delhi (un tuk-tuk est un moto-taxi à trois roues). Et cette expérience est impressionnante. J'avais déjà eu un avant-goût de la circulation chaotique mais fonctionnelle de la capitale indienne, mais le marché est une expérience encore bien plus déstabilisante.Les rues foisonnent d'activité. Il y a des voitures, des tuk-tuk, des rickshaws, des zébus attelés, et de gens, des gens et encore des gens.
Ca se croise dans tous les sens, il n'y a pas un mètre carré pour souffler. Le marché est organisé en quartiers. Nous avons parcouru celui des vêtements et des livres, et toute cette agitation m'a laissé bouche bée.
Nous avons aussi visité un temple et il faut enlever ses chaussures et ses chaussettes pour y entrer. Le problème, c'est que j'avais de l'argent planqué dans les chaussettes ;-)
Même en Amérique du Sud, je n'avais jamais assisté à un tel foisonnement, une telle promiscuité, un tel enchevêtrement de véhicules, d'animaux et d'êtres humains. Tout est mélangé, concentré, bouillonnant... Les mots me manquent pour décrire ce magma urbain. C'est une jungle urbaine au vrai sens du terme.
Nous avons trouvé un restaurant dans le quartier des livres et ensuite, nous avons pris le métro jusqu'à la gare.
Notre hôtel est situé à proximité de la gare, de l'autre côté de l'arrivée du métro, mais nous n'avons pas réussi à la traverser. Nous avons donc pris un autre tuk-tuk pour retrouver nos pénates.
Et apparemment, le wi-fi fonctionne!
L'enfer urbain a de quoi surprendre le petit paysan jurassien que je suis. Je ne suis pas habitué à voir de telles scènes et une telle concentration de vies et d'activité. Voici une sélection de photos prises par Giuseppe.
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