16.9.18 Le Taj Mahal
Dimanche 16
septembre, Delhi – Agra
Nous
commandons un petit-déjeuner à la réception et le groom nous apporte deux
ridicules toasts chacun et… un seul café ! J’en profite pour demander du
papier de toilette pour la troisième fois et je désespère, à raison, de voir ma
demande exaucée.
Vu qu’Anand
ne répond pas au téléphone, Giuseppe commence à négocier avec le patron de
l’hôtel pour qu’il nous emmène en taxi jusqu’à Agra.
Finalement,
après les tractations, Anand rappelle et se raboule après quelques poignées de
minutes. Nous faisons le plein comme convenu et départ pour Agra, avec toujours
le même trafic infernal pour sortir de la ville. Puis nous arrivons sur
l’autoroute et les paysages plats et fertiles défilent devant nous. La
circulation en Inde semble totalement anarchique. Il y a même des camions qui
roulent à contre-sens sur l’autoroute !
Même les vieux singes prennent de la bouteille. |
Nous nous
arrêtons pour boire un verre et manger la moindre avant d’arriver à Agra vers
15h30. Un ami d’Anand monte dans la voiture et il sera notre guide pour visiter
le Taj Mahal. Il y a des files d’attente incroyables mais avec notre guide,
nous dépassons tout le monde et nous frayons un passage jusqu’à l’entrée et le
contrôle de sécurité. Notre guide nous explique l’histoire du Taj Mahal, qui
s’avère être un gigantesque tombeau. Je ne vais pas développer ici l’historique
du monument, que d’aucuns d’entre vous connaissent bien mieux que moi.
En plus des sculptures en bas-relief, les motifs sont "sertis" dans le marbre blanc, il n'y a pas de peinture. |
A la
sortie, le guide nous fait encore visiter un atelier de « maroquinerie »
de marbre.
Dans la
ville, il y a une activité incroyable, avec des vaches qui se promènent un peu
partout dans les rues. Il y en a même une qui est couchée sur le terre-plein,
au milieu d’un concert de klaxons, de gaz d’échappement, un mélange de
mécaniques et d’êtres humains.
Nous
reprenons la route. Encore quatre longues heures. A notre arrivée à Delhi,
Anand achète un pack de bières et une bouteille de whisky avant de commander à
manger et de faire un peu la fête. La journée de lundi s’annonce pénible et
décisive.
Après le
départ d’Anand, nous élaborons quelques stratégies avec Giuseppe. Je lui dis
que je peux encore évidemment rester à l’attendre au cas où l’issue du procès
serait négative.
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